Le collaborateur et autres nouvelles
Aragon
Ed Folio n°3618
Et oui, ce livre propose en couverture un beau fou mi-blanc, mi-noir. Dans le texte lui-même, il n'est pas question de jeu d'échecs. Peut-être en référence avec cette période folle de l'occupation. "Ecrites pendant la guerre et publiées clandestinement, ces trois nouvelles donnent la parole à "l'adversaire", qu'il soit un journaliste hostile à la Résistance et aux communistes, réparateur de radios et collaborateur, ou une jeune Allemande qui a suivi les soldats à Paris. Mais les situations changent, les idées évoluent et peu à peu les adversaires basculent dans le camp des alliés"
FOU page 58 : "un bicycliste passa comme un fou. "Vous voyez ça, monsieur Picot, lui dit le blanchisseur de sa porte. Ces jeunes gens se croient tout permis..."
FOU page 92 : "...un jeune homme s'est avancé qui a tiré avec une arme noire, et la balle est entrée par un oeil, on ne sait pas encore s'il va survivre, il sera aveugle en tout cas, et fou sûrement..."
FOU page 118 :"...A nouveau retentit le rire de l'abbé. Un rire glaçant, presque fou. ... Quel crime, mon bon monsieur, quel crime ? Le jeune homme avait six ans..."
Ou référence encore avec le Fou d'Elsa (roman d'Aragon paru en 1963)
Aimer à perdre la raison
Aimer à ne savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saison
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
http://univerval.free.fr/sentiments(3).html
http://www.e-litterature.net/publier/spip/article.php3?id_article=263 sur Aragon et Elsa Triolet
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