Jean HOUGRON
couverture : CAZA
Ed. J'ai Lu, SF n°4005, 1980
Jean Hougron, né à Caen en 1923, a séjouné cinq ans en Asie où il a écrit La nuit indochinoise, série romanesque récompensé par le Grand Prix du roman de l'Académie française.
LE NAGUEN a reçu le Grand Prix de la SF 1981.
4ème de couverture : Ceci est l'histoire d'un homme, Dreik, qui changea la face du monde. Est-ce un héros, une victime ou simplement un traître ? Quel est le secret dont il manque mourir - et l'espèce tout entière à sa suite ?
Fait prisonnier, Dreik est revenu avec un message de paix des Vors, ces ennemis que les humains combattent depuis trente ans et dont ils ne connaissent même pas l'apparence.
Que cache ce message ? Dreik a-t-il été conditionné, et de quelle façon ? Il pressent qu'il a commis une faute, mais laquelle ? Avec l'aide du Slur, étrange créature de métal, va commencer le grand combat, fabuleuse partie d'échecs à l'échelle des étoiles, dont l'enjeu final est la maîtrise de l'univers. D'un côté Dreik et le Slur, de l'autre les Vors et ce mystérieux Naguen, expression ultime de la science de l'ennemi...
Magnifique roman de SF, offrant la vision de civilisations complexes non manichéennes, où jamais les réponses ne sont simples, fresque historique où les peuples évoluent et s'entrechoquent, des mères porteuses et des batailles galactiques, visions du monde différentes suivant les terriens, les Vors à becs d'oiseaux et les Cessaqs moins sauvages qu'il n'y paraît, la science illimitée et des millions de vies humaines ou extraterrestres.
Jeu d'échecs galactique et symbolique surtout à part quelques petites phrases :
Page 47, "ils jouaient au Lian, une sorte de jeu d'échecs à trois dimensions."
Page 48, "il se concentra sur le jeu, fit glisser un pion sur un des fils verticaux de l'échiquier en se servant de ses tigelles dorsales..."
Page 98, "car il se joue une fantastique partie d'échecs entre vous et les Vors, toute de subtilité, faite de mille déductions, de décisions au deuxième ou au troisième degré, d'insuinations à peine perceptibles. Du moins de leur côté. Les Vors ont décidé de gagner avec leur cerveau, pas avec leurs armes ..."
Page 162, "Dans les rapports sociaux, ils jouaient un jeu ouvert, si bien que leurs affrontements tournaient court, comme ces parties d'échecs que les adversaires interrompent d'un commun accord, quand l'issue est devenue évidente."
Page 271, "de la fabuleuse technologie vor et moins encore de la subtile partie d'échecs que j'ai crue entrevoir."
Page 379, "- Depuis quand joue-t-on aux échecs avec son coeur ?"
http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=1888297867
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