mercredi 7 décembre 2011

372 - La Chanson de Roland

La Chanson de Roland
Auteur inconnu... Turold ?
Edition de Pierre Jonin
Ed. Gallimard, Folio 1150, 1979

En couverture de cette version : La mort de Roland
Fragment d'une miniature illustrant le Karl der Grosse de Der Stricker (1290). Bibliothèque de Saint Gall.

L'ouvrage est traduit par Pierre Jonin, universitaire et professeur émérite. Le texte d'origine amène certaines interprétations pour le relier autant que possible au contexte d'origine, Charlemagne hégémonique dans une Espagne qui veut combattre. Abattre par traitrise l'arrière-garde de l'armée commandée par le neveu de l'empereur, Roland, pourrait être la solution et ceci au col de Roncevaux ! Cela ne sera pas aussi simple !
Ce chant oral glorifie le sens du courage et de l'honneur, la foi chrétienne au dépend des païens. Les morts sont violentes et les sentiments s'affichent.

Oyez, oyez, trouvez en ces pages quelques mots d'e jeux, page 60
Sur palies blancs siedent cil cevaler,
As tables juent pur els esbaneier
E as echecs li plus saive e li veill,
E escremissent cil bacheler leger.

Traduit par Pierre Jonin :
Les chevaliers sont assis sur des tapis de soie blanche. Pour se distraire les plus raisonnables et les plus âgés jouent au trictrac ou aux échecs tandis que les jeunes, les plus turbulents, s'affrontent à l'escrime.

Le jeu d'échecs c'est pour les calmes et les vieux !!

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