Les cochons jouent-ils aux Echecs ?
Oui avec LUCY POIDS PLUME !
in Lucy Poids Plume Une copine en Or
de Christian JOLIBOIS et Joêlle PASSERON
Ed MILAN - BD KIDS 2012
Oui avec CrazyFantasia : le site
et son Pion Cochon Cogneur !!
y découvrir également le Fou bien bouffon et la Tour Dragon en passant par un Cavalier au regard agressif !
OUi, au jeu du Loup et des 3 petits cochons, ainsi l'académie de la Réunion nous propose ce projet 2013 autour du jeu d'échecs où le jeu du Loup prend sa part (chapitre 3) pour initier le jeune public scolaire au déplacement du pion. (Jeu_echecs_et_raisonnement_def.pdf)
Echiquier Farm_Chess sur Infos Echecs
Les cochons déco de Jacques Blézot, ainsi ce modèle à rechercher sur les sites de l'artiste ou de ce blogs.cotémaison
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mercredi 30 avril 2014
samedi 1 décembre 2012
mardi 11 septembre 2012
398- La chute de l'épervier - Lucio ATTINELLI
La chute de l'épervier
Lucio ATTINELLI
Ed Robert Laffont / Best-Sellers 1997
Illustration de couverture d'après des dessins de Jean-Claude Claeys
4ème de couverture. - Le roman de la mafia moderne.
Un suspense au goût inquiétant de vérité.
4ème de couverture : Au seuil du troisième millénaire, la mafia a changé de visage. C'est un gros investisseur qui, de l'Alantique à l'Oural, infiltre tous les circuits économiques de la planète. A la tête de cette reconversion, un personnage raffiné et au-delà de tout soupçon, un Palermitain diplômé des universités américaines, le Parrain des Parrains : Joe licata.
Autour de lui, les adeptes de la terreur n'ont pas tous disparu. Licata doit prendre de vitesse le plus bestial d'entre eux, son adversaire de toujours, le Sicilien Toto LaRosa, dit l'Epervier. La Rosa a fait tomber l'ancien Premier Ministre Italien Giulo Andreotti. A présent, il menace de mort policiers et magistrats. Et Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en personne. Sa féroce ambition compromet l'avenir de l'Honorable Société.
Une femme poussera Licata à mener contre lui son dernier combat. De Palerme à New-York, de Chicago à Moscou, en passant par Achkabad, la capitale du Turkménistan, l'intelligence va devoir se mesurer à la force, et l'art de la stratégie répondre à la sinistre vendetta. L'Homme qui sortira vainqueur de cet affrontement sera le Parrain de l'an 2000.
La mafia est un thème favori chez Atinelli, né en Sicile à Palerme. Il a écrit en autre Ouverture sicilienne.
Le jeu d'échecs est présent par l'intermédiaire de cette couverture, en partie aussi si l'on considère le combat entre Licata et LaRosa - manipulations et éliminations - l'échiquier du monde, mais encore ce Giuseppe Licata nommé Padrino ou encore Uncle Jo ou mieux encore The Chess Player - le joueur d'échecs, en hommage à sa patience devenue légendaire et à ses grandes qualités de stratège largement reconnues. Ainsi page 17, A vingt ans déjà, The Chess Player connaissait donc l'art - et avait le goût - des bottes secrètes. Sa stratégie serait désormais de se ménager toujours quelques coups d'avance sur l'adversaire et d'agir par surprise, quitte à endormir sa méfiance par le sacrifice d'une pièce d'importance mineure par rapport au plan préétabli. La plupart du temps, le résultat était fatal : échec et mat !
Lucio ATTINELLI
Ed Robert Laffont / Best-Sellers 1997
Illustration de couverture d'après des dessins de Jean-Claude Claeys
4ème de couverture. - Le roman de la mafia moderne.
Un suspense au goût inquiétant de vérité.
4ème de couverture : Au seuil du troisième millénaire, la mafia a changé de visage. C'est un gros investisseur qui, de l'Alantique à l'Oural, infiltre tous les circuits économiques de la planète. A la tête de cette reconversion, un personnage raffiné et au-delà de tout soupçon, un Palermitain diplômé des universités américaines, le Parrain des Parrains : Joe licata.
Autour de lui, les adeptes de la terreur n'ont pas tous disparu. Licata doit prendre de vitesse le plus bestial d'entre eux, son adversaire de toujours, le Sicilien Toto LaRosa, dit l'Epervier. La Rosa a fait tomber l'ancien Premier Ministre Italien Giulo Andreotti. A présent, il menace de mort policiers et magistrats. Et Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en personne. Sa féroce ambition compromet l'avenir de l'Honorable Société.
Une femme poussera Licata à mener contre lui son dernier combat. De Palerme à New-York, de Chicago à Moscou, en passant par Achkabad, la capitale du Turkménistan, l'intelligence va devoir se mesurer à la force, et l'art de la stratégie répondre à la sinistre vendetta. L'Homme qui sortira vainqueur de cet affrontement sera le Parrain de l'an 2000.
La mafia est un thème favori chez Atinelli, né en Sicile à Palerme. Il a écrit en autre Ouverture sicilienne.
Le jeu d'échecs est présent par l'intermédiaire de cette couverture, en partie aussi si l'on considère le combat entre Licata et LaRosa - manipulations et éliminations - l'échiquier du monde, mais encore ce Giuseppe Licata nommé Padrino ou encore Uncle Jo ou mieux encore The Chess Player - le joueur d'échecs, en hommage à sa patience devenue légendaire et à ses grandes qualités de stratège largement reconnues. Ainsi page 17, A vingt ans déjà, The Chess Player connaissait donc l'art - et avait le goût - des bottes secrètes. Sa stratégie serait désormais de se ménager toujours quelques coups d'avance sur l'adversaire et d'agir par surprise, quitte à endormir sa méfiance par le sacrifice d'une pièce d'importance mineure par rapport au plan préétabli. La plupart du temps, le résultat était fatal : échec et mat !
Libellés :
COUVERTURE-Echiquier,
COUVERTURE-Personnage,
GENRE-mafia,
PAYS-Italie,
TITRE-animal
samedi 20 août 2011
356- Three way chess - carte postale de Ripp 1978
Three way chess
carte postale de Ripp, USA
Ed; Black Eye Press
En ligne sur http://cartoliste.ficedl.info/spip.php?mot1064
Archivage CIRA (Lausanne)
Groucho Marx : Si j'avais un cavalier, je te flanquerais un coup de cravache!
Le singe cravaté : (...)
Karl Marx : Si c'est ça le marxisme, tout ce que je peux dire, c'est que je ne suis pas marxiste.
A noter, les Marx Brothers devant un échiquier dans un film USA de 1931, Monkey Business (monnaie de singe !) de Norman Mc Leod, acteurs sur la photo Harpo et Chico Marx. voir ici
Karl Marx, joueur d'échecs.
http://www.worldchesslinks.net/ezs17.html
sa partie jouée et gagnée en 1867 contre Meyer - (Gambit Roi)
[White "Karl Marx"]
1. e4 e5 2. f4 exf4 3. Bc4 g5 4. Nf3 g4 5. O-O gxf3 6. Qxf3 Qf6 7. e5 Qxe5 8.
d3 Bh6 9. Nc3 Ne7 10. Bd2 Nbc6 11. Rae1 Qf5 12. Nd5 Kd8 13. Bc3 Rg8 14. Bf6 Bg5
15. Bxg5 Qxg5 16. Nxf4 Ne5 17. Qe4 d6 18. h4 Qg4 19. Bxf7 Rf8 20. Bh5 Qg7 21.
d4 N5c6 22. c3 a5 23. Ne6+ Bxe6 24. Rxf8+ Qxf8 25. Qxe6 Ra6 26. Rf1 Qg7 27. Bg4
Nb8 28. Rf7 1-0
carte postale de Ripp, USA
Ed; Black Eye Press
En ligne sur http://cartoliste.ficedl.info/spip.php?mot1064
Archivage CIRA (Lausanne)
Groucho Marx : Si j'avais un cavalier, je te flanquerais un coup de cravache!
Le singe cravaté : (...)
Karl Marx : Si c'est ça le marxisme, tout ce que je peux dire, c'est que je ne suis pas marxiste.
A noter, les Marx Brothers devant un échiquier dans un film USA de 1931, Monkey Business (monnaie de singe !) de Norman Mc Leod, acteurs sur la photo Harpo et Chico Marx. voir ici
Karl Marx, joueur d'échecs.
http://www.worldchesslinks.net/ezs17.html
sa partie jouée et gagnée en 1867 contre Meyer - (Gambit Roi)
position finale et abandon des noirs |
[White "Karl Marx"]
1. e4 e5 2. f4 exf4 3. Bc4 g5 4. Nf3 g4 5. O-O gxf3 6. Qxf3 Qf6 7. e5 Qxe5 8.
d3 Bh6 9. Nc3 Ne7 10. Bd2 Nbc6 11. Rae1 Qf5 12. Nd5 Kd8 13. Bc3 Rg8 14. Bf6 Bg5
15. Bxg5 Qxg5 16. Nxf4 Ne5 17. Qe4 d6 18. h4 Qg4 19. Bxf7 Rf8 20. Bh5 Qg7 21.
d4 N5c6 22. c3 a5 23. Ne6+ Bxe6 24. Rxf8+ Qxf8 25. Qxe6 Ra6 26. Rf1 Qg7 27. Bg4
Nb8 28. Rf7 1-0
lundi 15 août 2011
355- Quand reviendra l'oiseau-nuage - Bernard Villaret
Quand reviendra l'oiseau-nuage
Bernard Villaret
Ed. Denoël, Présence du Futur, 565, 1996
(paru en 1983 Ed. Albin Michel, collection Super-Fiction.
4ème de couverture : Pourquoi une petite société humaine est-elle confinée depuis des temps immémoriaux dans les gorges du Verdon ? Pourquoi, tout autour, prospèrent des communautés animales supérieurement évoluées qui ont tendance à empiéter de plus en plus sur le territoire réservé aux hommes ? Pourquoi, enfin, subsiste-t-il dans la mémoire humaine collective cet Oiseau-nuage dont le retour serait porteur de mauvaises nouvelles ? ...
Récit de science-fiction original. Les animaux ont pris le pouvoir et la station debout, à l'origine des manipulations génétiques extraterrestres. Les hommes sont punis, ayant mangé de la chair et exterminé des millions d'animaux. Peu à peu, les humains cantonnés dans leurs réserves s'éteignent, l'étincelle viendra de l'extraterrestre descendant de l'oiseau-nuage.
Les parties d'échecs s’enchaînent. Une occupation comme une autre pour le héros du livre, Albin. Contre le professeur Fergus, (page 23) l'homme le plus savant de notre petit monde. C'est lui qui m'a pratiquement appris, y compris le jeu d'échecs, où je l'ai battu rarement, bien que je sois devenu le champion de notre Réserve qui compte une vingtaine de joueurs. Contre le Chériffe, (page 55) Le Chériffe est l'un deux ou trois bons joueurs avec lesquels j'aime à me mesurer. Contre Labra, son ami chien debout, (page 63) malgré tous ses efforts, c'est un partenaire lamentable aux échecs.
La trame se modifie avec l'arrivée de l'Oiseau-nuage, et l'alien, le Grand Lézard doré, surprend son petit monde lorsqu'il s'approche de la table de jeu d'échecs (partie jouée entre le Chériffe et le héros) : ( page 139) Bonjour à vous deux, dit-il. De loin, j'avais cru que vous jouiez aux dames, ce qui est le fait de cultures primitives. Mais non, c'est bien une partie d'échecs que vous disputez... (ça c'est pas sympa pour les joueurs de dames et bien entendu, nous le savons tous, le jeu de dames n'est certes pas plus facile à jouer que le jeu d'échecs, face à un adversaire, il faut toujours être le plus fort pour gagner...)
Et oui, le jeu d'échecs est universel ! Même si les pièces sont différentes. Ainsi le héros jouera avec le Grand Lézard et certainement le jeu d'échecs va servir de médiateur pour permettre aux humains survivants de sortir de leurs Réserves !
http://a-c-de-haenne.eklablog.com
Bernard Villaret
Ed. Denoël, Présence du Futur, 565, 1996
(paru en 1983 Ed. Albin Michel, collection Super-Fiction.
4ème de couverture : Pourquoi une petite société humaine est-elle confinée depuis des temps immémoriaux dans les gorges du Verdon ? Pourquoi, tout autour, prospèrent des communautés animales supérieurement évoluées qui ont tendance à empiéter de plus en plus sur le territoire réservé aux hommes ? Pourquoi, enfin, subsiste-t-il dans la mémoire humaine collective cet Oiseau-nuage dont le retour serait porteur de mauvaises nouvelles ? ...
Récit de science-fiction original. Les animaux ont pris le pouvoir et la station debout, à l'origine des manipulations génétiques extraterrestres. Les hommes sont punis, ayant mangé de la chair et exterminé des millions d'animaux. Peu à peu, les humains cantonnés dans leurs réserves s'éteignent, l'étincelle viendra de l'extraterrestre descendant de l'oiseau-nuage.
Les parties d'échecs s’enchaînent. Une occupation comme une autre pour le héros du livre, Albin. Contre le professeur Fergus, (page 23) l'homme le plus savant de notre petit monde. C'est lui qui m'a pratiquement appris, y compris le jeu d'échecs, où je l'ai battu rarement, bien que je sois devenu le champion de notre Réserve qui compte une vingtaine de joueurs. Contre le Chériffe, (page 55) Le Chériffe est l'un deux ou trois bons joueurs avec lesquels j'aime à me mesurer. Contre Labra, son ami chien debout, (page 63) malgré tous ses efforts, c'est un partenaire lamentable aux échecs.
La trame se modifie avec l'arrivée de l'Oiseau-nuage, et l'alien, le Grand Lézard doré, surprend son petit monde lorsqu'il s'approche de la table de jeu d'échecs (partie jouée entre le Chériffe et le héros) : ( page 139) Bonjour à vous deux, dit-il. De loin, j'avais cru que vous jouiez aux dames, ce qui est le fait de cultures primitives. Mais non, c'est bien une partie d'échecs que vous disputez... (ça c'est pas sympa pour les joueurs de dames et bien entendu, nous le savons tous, le jeu de dames n'est certes pas plus facile à jouer que le jeu d'échecs, face à un adversaire, il faut toujours être le plus fort pour gagner...)
Et oui, le jeu d'échecs est universel ! Même si les pièces sont différentes. Ainsi le héros jouera avec le Grand Lézard et certainement le jeu d'échecs va servir de médiateur pour permettre aux humains survivants de sortir de leurs Réserves !
http://a-c-de-haenne.eklablog.com
vendredi 26 novembre 2010
332- Le mystère du Dieu Eléphant - Satyajit Ray
Le mystère du Dieu Eléphant
traduit du Bengali par Tara.
Satyajit Ray
dessin de Jean-Luc Bertrand
Ed KailasH, 1997 (Ed française)
Seul élément d'échecs, cette présentation et en première page cette passion semble-t-il de Feluda pour l'échiquier, devant lui "un exemplaire des Grandes Parties d'Echecs" et il est noté : "il avait depuis peu et sans l'aide de personne entrepris l'apprentissage de ce jeu"
à moins de considérer bien entendu les rebondissements de ce conte comme une partie en cours. A lire surtout pour la truculence des idées et l'atmosphère de l'Inde avec ses personnages hauts en couleurs, du sâdhu au truand, du sculpteur au détective, de villes Bénarès aux mouvements de foi de la foule...
Libellés :
AUTEUR-Ray,
PAYS-Inde,
THEME-contes d'Orient,
THEME-détective,
TITRE-animal
vendredi 19 novembre 2010
331- La Volonté du Dragon - Lionel Davoust
La Volonté du Dragon
Lionel Davoust
Critic Editions, 2010
Bataille navale dans le monde d'Evanegyre, ils se battent avec arc et flèche ou sabre et tranchoir, mais aussi avec des ondes craniques ... L'empire Asreth envisage de continuer son hégémonie sur le monde en allant conquérir les contrées du Sud. Face à eux, la ville de Qhmarr, gouverné par un enfant et un conseiller trop confiant.
4ème de couverture, extraits : Pourtant, malgré la défaite annoncée, Vasteh découvre des dirigeants qhmarri inflexibles, prêts à confier leur destin de leurs nations à d'absurdes croyances ancestrales. A travers le défi lancé par l'enfant-roi, ce sont toutes les certitudes du généralissime D'Eolus Vasteth qui vont se voir ébranlées, tandis que sur la mer, les soldats meurent, simples pions sur un échiquier qui les dépasse...
Superbe couverture dessinée par Cyrielle Alaphilippe. Le jeu d'échecs est ainsi symbolisé dans cette bataille aux deux camps bien définis. Dans la coupole fantastisque situé dans les hauteurs de la ville de Qhmarr, l'enfant-roi et le généralissime se livrent le combat sur un plateau de jeu, ce n'est pas un jeu d'échecs bien qu'ils utilisent des figurines et des pions, représentation du terrain et des navires. Leurs mouvements tactiques et stratégiques se reportent sur l'océan aux portes de la ville.
"- C'est surtout que j'ignore tout de votre jeu, répliqua l'Asrien. Quel est-il exactement ?
- Mais c'est le plus important qui soit, générallissime. c'est le lâh. Le jeu de la vie et du destin.
(...) - Et quelles sont les règles ? Il est facile de gagner quand l'adversaire ignore tout de la partie qu'il joue.
et les illustrateurs
et http://lioneldavoust.com/2010/11/dedicace-a-rennes-samedi-prochains-evenements/prêt à dédicacer samedi 20 novembre 2010, librairie Critic à Rennes. Ou à Elven (Morbihan) les 4 et 5 décembre.
mercredi 28 juillet 2010
322- Cache-cache et chat perché
Cache-cache et chat perché... collection Les mots du jeu, Ed le Robert, 2007
auteur : Anne Cauquetoux illustrateur : Jean-Pierre Lamérand Illustrations fort jolies et texte bien écrit, font de ce livre carré 15,7 cm x 15,7 cm un manuel de règles de jeu et anecdotes ou citations historiques bien intéressant à consulter.
1- les règles de jeu : où il faut évidemment causer de la tricherie ou du mauvais joueur... "Les joueurs sont
2- Jeux de mains, jeux de jambes : des chatouilles, aux cache-cache, rondes et chandelles, couraillages et poursuites...
3- Jeux spontanés : cailloux, bâtons et bouts de ficelle : du lancer de cailloux ou de bâtons, à la marelle et jeux de billes...
4- Jeux de terrains, terrains de jeux : quilles et boules, billards, pelotes et raquettes...
5- Tabliers, pions et cartes : du tabula
6- Les aléas des jeux de hasard : des paris aux dés, jeux de tripot et loteries...
samedi 13 février 2010
310- Memory 1 - Le bal des mandibules - BD
Memory 1
Le bal des mandibules
Cothias et Sternis
Ed Glénat, 1986
Kenya, un nuage de sauterelles conduit le petit aérotaxibus à se poser en catastrophe.. dans un marigot. Les léopards, les serpents et les oiseaux crèvent, la région est imbibée d'insecticides. L'équilibre écologique est plus généralement menacée. C'est le point de départ d'un dur combat pour la toubib. Elle trouvera bientôt quelques copains et copines dotés de pouvoirs peu ordinaires pour faire face aux "méchants !"
La partie d'échecs commence à la page 37, à la page 43 les pièces s'envolent.
http://www.bedetheque.com/serie-2381-BD-Memory.html
http://fraphael.free.fr/auteurs/cothias.htm
http://www.philippesternis.com/index.htm
mercredi 10 juin 2009
276- La langouste et le joueur de cờ tướng...
http://aejjrsite.free.fr/goodmorning/gm71/gm71_LangousteEtJoueurEchecs.pdf
merci à Phan Van Trướng. Et les photos en plus !
*Le Cờ tướng est un jeu d’échecs typiquement vietnamien(ou chinois) assez similaire au jeu d’échec occidental.
Si vous allez en touriste visiter la très belle ville de Nha-Trang vous ne le raterez pas. Vous vous asseyez devant la magnifique plage de sable blanc, sur un banc public, à l’ombre d’un cocotier ou d’un phi-lao (arbre élancé au feuillage très fin ressemblant à un javelot) et vous attendez. Profiter de la douce brise marine , fraiche comme il faut, tirer le regard vers toute la côte dorée qui monte jusqu’au grand Nord et qui descend jusqu'à la pointe de Cà-Mau en décrivant un grand S de deux mille kilomètres, et attendre. Il viendra, le joueur de cờ tướng. * * *
Tout d’abord la faune classique quotidienne qui défile devant vous, sortant de nulle part. Un vendeur de cacahuètes, une marchande de galettes de riz, une jeune fille portant sur la tête un plateau en osier surmonté d’une pyramide de bánh rán (gâteau sphérique à la pâte de haricot jaune enveloppé d’une peau croustillante), le tout en alternance avec une multitude de vendeurs de billets de loterie. De temps à autre une femme sans âge vient s’asseoir à côté de votre banc armée d’une seule grosse bouteille d’un litre d’orangeade et d’une pile de gobelets en plastique. Cette femme là, ne vous y trompez pas, c’est l’expression de la pauvreté finale. Capital de son commerce : un euro peut être, pas beaucoup plus. Elle parcourt la longue plage de sable fin et blanc pour essayer de vider sa bouteille sur des touristes en panne sèche. Le prix du gobelet rempli ? elle vous dit : donnez ce que vous voulez. Tout ce que vous donnerez rentabilise le commerce car la plus petite pièce dans votre poche aura plus de valeur qu’un de ses gobelets bien remplis. C’est que le dénuement le plus complet n’est pas démuni d’astuces.
* * *
Et puis si vous avez de la chance, vous verrez surgir du néant une échoppe ambulante de fruits de mer. Ca, ce n’est pas banal. Encore une marchande ; Dieu, ce que le peuple vietnamien demande à ses femmes ! Armée d’un balancier en bambou qu’équilibrent deux lourds paniers. Un à chaque bout. Il y a tellement de choses dans chaque panier qu’il faut regarder dans l’ordre. Premier panier : un four-grill d’où sort de la fumée, donc déjà en ordre de marche, qui surplombe un grenier ambulant rempli de bois, de charbon et de feuillage sec. Ce panier là, c’est la cuisine. Et l’autre c’est la mangeaille. Et quelle mangeaille !
Premier étage, les coquillages. Exceptionnel. Des coques géantes, des huitres, des oursins, des petits coquillages divers et variés pour la dégustation. La fraicheur ? Pas de doute métaphysique s’il vous plait. L’odeur de l’iode marine vous frappe les narines. Et si vous avez encore un doute sachez qu’à Nha Trang il est sûrement plus difficile de trouver des fruits de mer un peu faits que les frais. Que voulez vous, ici mon bon monsieur, la mangeaille ne fait jamais la queue pour être mangée.
Deuxième étage, les poissons, frétillants, des gros crabes noués à la grosse ficelle pour éviter que les pinces ne serrent quelques malheureux doigts humains.
Troisième étage, c’est l’étage royal ! Deux énormes langoustes bien vertes dont les moustaches balaient encore l’espace-temps à la recherche de ce qu’on ne sait trop quoi. Regardez bien dans les yeux de ces langoustes. Elles semblent vous narguer de manière arrogante alors qu’elles sont à deux doigts d’entrer dans votre estomac. C’est fou que la roche tarpéenne est proche du Capitole. Leçon toujours mal apprise et mal retenue, langouste ou pas. Au milieu des deux paniers , la marchande. La peau tannée par la mer, le regard imploreur. Pourtant prête à bondir sur un touriste errant comme sur une proie. Une denture blanche à faire rougir le dentifrice. Des mains lestes et précises. Une voix d’opéra : « allez , allez , aux petits fruits de mer frais, frais , frais,.. » annonce t’elle. On s’approche . Notre petit groupe demande juste de déguster à l’essai. Sitôt la première coque avalée, nous décidons de garder toute la cargaison pour nous. - Je vous disais que c’est tout frais, ca sort directement de la mer ! dit la petite marchande. - Grillez nous tout ca, en commençant par les coquillages….
Tout en nous laissant déguster, la coquillagiste nous regarde et nous demande : vous n’êtes pas de la région ? Sans apporter la moindre réponse, nous continuons de nous régaler.
« Et maintenant, p’tite dame, vous pouvez jeter la langouste sur le grill » lui dis-je. La première langouste, ainsi que la deuxième. Ca ferait bien cinq kilos de langouste fraiche dont l’écaille verte rougit à la chaleur du grill. Qui dit qu’on n’a rien à manger au Viet Nam ? Les statistiques de la Banque Mondiale devraient être revues. Lorsque nous avons fini, bien fini, je donnai à la marchande deux billets de cent mille dong (l’équivalent de dix euros) sans même lui demander l’addition. La marchande rouspéta puis se tut immédiatement quand je lui dis : demain à la même place hein ? Elle bondit de joie en me répondant : à la même heure hein ? Et moi d’expliquer à mon groupe que la mangeaille est à ses yeux gratuite car elle vient de la clémente mer: il n’y a pas de fournisseurs à régler. La seule chose qui compte c’est le chiffre d’affaires, qui est tout bénéfice. On a donné à la marchande son budget familial hebdomadaire. Elle doit être l’épouse d’un pêcheur. Un million de dong par mois et le tour est joué, les enfants à l’école, l’habillement décent, l’argent de poche fourni. Quant à la nourriture, faut-il le répéter c’est gratuit, toujours gratuit ! L’Océan, c’est comme un grand frigo toujours ouvert. Il faut seulement savoir y puiser…
Vous, lecteur , vous êtes choqué ? Attendez la suite. Trois jours plus tard, en rentrant d’un dîner, nous voyons dans la pénombre la même marchande déguster avec un jeune garçon deux langoustes de belle facture. Deux langoustes à eux deux, comme si elles n’ont plus beaucoup de valeur à cette heure du crépuscule. La journée est finie, les langoustes sont restées sur le panier par la faute de quelque touriste craignant - à tort- de dépenser une fortune ou de quelque étranger qui a du faire le malin en cherchant à négocier la langouste au prix de Cuba. Bien entendu la marchande n’était pas d’accord, uniquement parce que c’est le jeu de la négociation. Il faut mettre plus puisque vous voulez négocier ! Et le minable étranger de rater la transaction car son prix de référence c’est la langouste de Cuba , comme dit la publicité à la télé. Seulement voilà, la pauvre marchande n’a jamais entendu parlé de ce foutu Kouba, et même l’étranger non plus d’ailleurs… Win-win, loose-loose parfois çà tient à un fil. Et c’est complètement fou. Surtout de voir la p’tite dame obligée de dévorer son énorme langouste en la prenant comme une cuisse de poulet !
* * *
Tout ce manège n’échappa pas à une hyène qui surveillait de loin les opérations: le joueur d’échecs. Vous attendez, vous n’avez qu’à attendre, il viendra. Car il vous a repéré. Vous qui êtes capable de claquer deux cents mille dong pour un repas qui ne vaut que le travail d’un pauvre pêcheur, vous devriez être capable de mordre à un hameçon. Le sien. Le voilà.
Il sifflote en arrivant à bicyclette. La pédale bien douce, en harmonie avec la siffloterie. L’air serein de quelqu’un trop respectable pour être capable d’arnaquer son prochain. Mais l’arnaque va quand même commencer, mais je ne sais pas par quel bout il va me prendre. De manière étonnante, il conduit le bicycle d’une main, l’autre main tient un plateau à l’horizontal, un plateau d’échecs dont les pions sont préalablement placés comme si la partie était déjà engagée. Oui , il s’agit d’un cờ tướng, jeu d’échecs vietnamien. Il pose l’échiquier déjà composé sur le banc. D’un oeil, l’équilibre de la table, pour ne pas tout renverser en garant son bicycle. Il ne faut surtout pas avoir à replacer les pions « comme il faut » car évidemment ca fait suspect ! De l’autre déjà l’oeil du maître. Maitre des échecs, maitre de la situation, maitre de l’arnaque. Et puis, c’est comme un serpent qui veut hypnotiser sa proie. L’oeil inquisiteur, mélange d’inquiétude tout de même devant un client potentiel qui n’a pas encore déclaré son intention d’achat, et de compassion vis-à-vis d’un semblable qu’il va pourtant mettre à mort. Un zeste d’humanisme pour un reste d’humanité. Il faut dire qu’il possède une certaine élégance naturelle ce bonhomme.
Lorsqu’il posa la table d’échec sur le banc, ses gestes étaient tellement précis qu’ils ressemblaient à une danse. C’est un peu comme si c’était fait par un serveur de grand restaurant du temps de Sacha Guitry servant la table du Major Thomson. Le grand style. Il me dévisagea. Un large sourire, un peu carnassier tout de même. Et il attendit. Je ne le regardais même pas. Je tournais la tête paresseusement vers le jeu d’échecs déjà pipé. Je lui fis un sourire d’ange. De mon regard je lui fis comprendre qu’il prend des risques lui aussi. Ca semblait le mettre mal à l’aise. Je décidai donc de jouer le jeu, par le bluff. Du bluff pur jus car je n’ai jamais été un bon joueur d’échecs. Contre le jeu d’échecs, qui est un jeu de placement mathématique il n’y a qu’une seule manière de gagner c’est d’entrainer l’adversaire sur le terrain mouvant du poker-menteur, qui lui est un jeu essentiellement de psychologie. Il me dit : « Vous devez être sûrement un grand joueur de cờ tướng. Vous respirez le savoir, l’intellect, la classe… ».
Cà, c’est la bestiole au bout de l’hameçon. Il fit une faute en plaçant le jeu d’emblée du « bon côté »comme si je devais prendre la partie qu’il me donnait et lui gardant sa partie à lui, de son côté. Je ne dis rien. Il me souligna de plus que « mon » côté ne possède rien de moins que des pions forts, autrement bien placés. Je restai toujours silencieux. Il continua de vendre sa camelote en me montrant que « sa partie » à lui est pratiquement dans une situation désespérée. Je ne disais toujours rien, mais tout est clair. Il veut croire maintenant que je suis tenté par son discours. Allons-y donc. Je ris à haute voix d’un air entendu. Ma partie de poker démarra comme elle devait se terminer, carrément par l’annonce finale. « Tapis, dis-je ! ». En effet je lui demandai combien en tout d’argent il a dans sa poche. Ses yeux flanchèrent lorsque je lui dis de tout sortir et de mettre sur la table d’enjeux. Et de lui édicter mes règles…
« Mon vieux , je vais choisir le côté que je veux…Vous me donnez a priori les noirs, et si je décidais de prendre au contraire les blancs, car les pions faibles SONT gagnants en dépit de toute apparence ? » En l’espace d’une fraction de seconde il eut le temps de ramasser d’un geste-balai tous les pions, de les faire disparaître dans la poche haute de sa chemisette, de plier la table et de la ranger dans la poche basse de la bicyclette, de monter sur sa selle, de faire autant de mètres qu’il peut pour s’éloigner de moi…
Ah ! la hyène a eu peur. Peur que je sois vraiment fort aux échecs et que j’ai vu la martingale gagnante ! Contre le jeu d’échecs, le jeu de poker. C’est souvent comme çà, vous emmenez un joueur de tennis réputé, André Agassi par exemple, et vous le défiez à un autre jeu, au ping-pong pourquoi pas. Bien sûr que vous l’effrayez, car vous avez une chance réelle de gagner.
* * *
Le lendemain, pendant que nous dégustions nos langoustes, à la même place, à la même heure, le joueur d’échecs revint. Cette fois avec quatre acolytes. J’avoue avoir eu peur, croyant qu’il cherchait la bagarre. Il me proposa de jouer au « bất » avec sa bande. Le bất est un traditionnel jeu de cartes. Il veut donc changer de décor…
Peu importe si ce n’est pas très subtil. Très franchement je trouvais la manoeuvre de très mauvais goût. Surtout pas pendant que ma langouste se livrait à moi, juteusement, de son sublime goût iodé. Je préférais ma langouste. Il insista. Je lui balançai un billet de dix mille dong ( 50 cts d’euro) pour le faire partir, billet qui mit encore une fraction de seconde pour tomber dans la poche du minable truand. Il tint parole et s’en alla. La marchande de coquillages, dit alors quelque chose d’inaudible. Elle semblait désapprouver mon geste…
Sans doute pour elle dix mille dong était le véritable prix de toute sa cargaison à elle. Son visage éclairé s’assombrit. De ses yeux semblait dégager une tristesse indéfinissable et en même temps infinie. Peut-être un sentiment d’injustice ? Visiblement je l’ai cassée…
Je compris finalement que le joueur d’échecs avait gagné sur toute la ligne. Il fallait voir qu’il cherchait seulement à faire son chiffre d’affaires, lui aussi ! Peu importe si c’est aux cờ tướng, au bất ou à rien du tout de tout cela.
La morale n’est pas sauve, en effet, car la hyène ne se mesurait pas à moi, client ou non il s’en fout, mais à la marchande de coquillages, pardi ! D’un côté un coup de pédale douce pour empocher son du. De l’autre se lever tous les jours de bonne heure , aller à la pêche à la plongée pour chercher des langoustes, au péril de sa vie, marcher des kilomètres de soleil pour gagner la plage, trouver aléatoirement des gens qui accepteraient le risque de déguster des fruits de mer exposés à la chaleur. Voilà qui est la vraie bataille. La pêche au fond de l’océan à cent mille dông ou un coup de pédale à dix mille. Il n’y a pas besoin de comparer : d’un côté des gladiateurs en sueur, de l’autre le sportif en fauteuil. Langouste contre Jeu d’Échecs. Pur fruit d’un travail honnête contre pure muflerie." Si vous passez par Nha-Trang, aux longues plages de sable blanc et fin, qui comme le dit la chanson « là miền quê hương cát trắng »…n’oubliez pas de m’en donner des nouvelles. Ah ! Surtout, si vous le pouvez, donnez à la langouste Sa victoire. Question de morale !
http://aejjrsite.free.fr/goodmorning/gm71/gm71_LangousteEtJoueurEchecs.pdf
merci à Phan Van Trướng.
merci à Phan Van Trướng. Et les photos en plus !
*Le Cờ tướng est un jeu d’échecs typiquement vietnamien(ou chinois) assez similaire au jeu d’échec occidental.
Si vous allez en touriste visiter la très belle ville de Nha-Trang vous ne le raterez pas. Vous vous asseyez devant la magnifique plage de sable blanc, sur un banc public, à l’ombre d’un cocotier ou d’un phi-lao (arbre élancé au feuillage très fin ressemblant à un javelot) et vous attendez. Profiter de la douce brise marine , fraiche comme il faut, tirer le regard vers toute la côte dorée qui monte jusqu’au grand Nord et qui descend jusqu'à la pointe de Cà-Mau en décrivant un grand S de deux mille kilomètres, et attendre. Il viendra, le joueur de cờ tướng. * * *
Tout d’abord la faune classique quotidienne qui défile devant vous, sortant de nulle part. Un vendeur de cacahuètes, une marchande de galettes de riz, une jeune fille portant sur la tête un plateau en osier surmonté d’une pyramide de bánh rán (gâteau sphérique à la pâte de haricot jaune enveloppé d’une peau croustillante), le tout en alternance avec une multitude de vendeurs de billets de loterie. De temps à autre une femme sans âge vient s’asseoir à côté de votre banc armée d’une seule grosse bouteille d’un litre d’orangeade et d’une pile de gobelets en plastique. Cette femme là, ne vous y trompez pas, c’est l’expression de la pauvreté finale. Capital de son commerce : un euro peut être, pas beaucoup plus. Elle parcourt la longue plage de sable fin et blanc pour essayer de vider sa bouteille sur des touristes en panne sèche. Le prix du gobelet rempli ? elle vous dit : donnez ce que vous voulez. Tout ce que vous donnerez rentabilise le commerce car la plus petite pièce dans votre poche aura plus de valeur qu’un de ses gobelets bien remplis. C’est que le dénuement le plus complet n’est pas démuni d’astuces.
* * *
Et puis si vous avez de la chance, vous verrez surgir du néant une échoppe ambulante de fruits de mer. Ca, ce n’est pas banal. Encore une marchande ; Dieu, ce que le peuple vietnamien demande à ses femmes ! Armée d’un balancier en bambou qu’équilibrent deux lourds paniers. Un à chaque bout. Il y a tellement de choses dans chaque panier qu’il faut regarder dans l’ordre. Premier panier : un four-grill d’où sort de la fumée, donc déjà en ordre de marche, qui surplombe un grenier ambulant rempli de bois, de charbon et de feuillage sec. Ce panier là, c’est la cuisine. Et l’autre c’est la mangeaille. Et quelle mangeaille !
Premier étage, les coquillages. Exceptionnel. Des coques géantes, des huitres, des oursins, des petits coquillages divers et variés pour la dégustation. La fraicheur ? Pas de doute métaphysique s’il vous plait. L’odeur de l’iode marine vous frappe les narines. Et si vous avez encore un doute sachez qu’à Nha Trang il est sûrement plus difficile de trouver des fruits de mer un peu faits que les frais. Que voulez vous, ici mon bon monsieur, la mangeaille ne fait jamais la queue pour être mangée.
Deuxième étage, les poissons, frétillants, des gros crabes noués à la grosse ficelle pour éviter que les pinces ne serrent quelques malheureux doigts humains.
Troisième étage, c’est l’étage royal ! Deux énormes langoustes bien vertes dont les moustaches balaient encore l’espace-temps à la recherche de ce qu’on ne sait trop quoi. Regardez bien dans les yeux de ces langoustes. Elles semblent vous narguer de manière arrogante alors qu’elles sont à deux doigts d’entrer dans votre estomac. C’est fou que la roche tarpéenne est proche du Capitole. Leçon toujours mal apprise et mal retenue, langouste ou pas. Au milieu des deux paniers , la marchande. La peau tannée par la mer, le regard imploreur. Pourtant prête à bondir sur un touriste errant comme sur une proie. Une denture blanche à faire rougir le dentifrice. Des mains lestes et précises. Une voix d’opéra : « allez , allez , aux petits fruits de mer frais, frais , frais,.. » annonce t’elle. On s’approche . Notre petit groupe demande juste de déguster à l’essai. Sitôt la première coque avalée, nous décidons de garder toute la cargaison pour nous. - Je vous disais que c’est tout frais, ca sort directement de la mer ! dit la petite marchande. - Grillez nous tout ca, en commençant par les coquillages….
Tout en nous laissant déguster, la coquillagiste nous regarde et nous demande : vous n’êtes pas de la région ? Sans apporter la moindre réponse, nous continuons de nous régaler.
« Et maintenant, p’tite dame, vous pouvez jeter la langouste sur le grill » lui dis-je. La première langouste, ainsi que la deuxième. Ca ferait bien cinq kilos de langouste fraiche dont l’écaille verte rougit à la chaleur du grill. Qui dit qu’on n’a rien à manger au Viet Nam ? Les statistiques de la Banque Mondiale devraient être revues. Lorsque nous avons fini, bien fini, je donnai à la marchande deux billets de cent mille dong (l’équivalent de dix euros) sans même lui demander l’addition. La marchande rouspéta puis se tut immédiatement quand je lui dis : demain à la même place hein ? Elle bondit de joie en me répondant : à la même heure hein ? Et moi d’expliquer à mon groupe que la mangeaille est à ses yeux gratuite car elle vient de la clémente mer: il n’y a pas de fournisseurs à régler. La seule chose qui compte c’est le chiffre d’affaires, qui est tout bénéfice. On a donné à la marchande son budget familial hebdomadaire. Elle doit être l’épouse d’un pêcheur. Un million de dong par mois et le tour est joué, les enfants à l’école, l’habillement décent, l’argent de poche fourni. Quant à la nourriture, faut-il le répéter c’est gratuit, toujours gratuit ! L’Océan, c’est comme un grand frigo toujours ouvert. Il faut seulement savoir y puiser…
Vous, lecteur , vous êtes choqué ? Attendez la suite. Trois jours plus tard, en rentrant d’un dîner, nous voyons dans la pénombre la même marchande déguster avec un jeune garçon deux langoustes de belle facture. Deux langoustes à eux deux, comme si elles n’ont plus beaucoup de valeur à cette heure du crépuscule. La journée est finie, les langoustes sont restées sur le panier par la faute de quelque touriste craignant - à tort- de dépenser une fortune ou de quelque étranger qui a du faire le malin en cherchant à négocier la langouste au prix de Cuba. Bien entendu la marchande n’était pas d’accord, uniquement parce que c’est le jeu de la négociation. Il faut mettre plus puisque vous voulez négocier ! Et le minable étranger de rater la transaction car son prix de référence c’est la langouste de Cuba , comme dit la publicité à la télé. Seulement voilà, la pauvre marchande n’a jamais entendu parlé de ce foutu Kouba, et même l’étranger non plus d’ailleurs… Win-win, loose-loose parfois çà tient à un fil. Et c’est complètement fou. Surtout de voir la p’tite dame obligée de dévorer son énorme langouste en la prenant comme une cuisse de poulet !
* * *
Tout ce manège n’échappa pas à une hyène qui surveillait de loin les opérations: le joueur d’échecs. Vous attendez, vous n’avez qu’à attendre, il viendra. Car il vous a repéré. Vous qui êtes capable de claquer deux cents mille dong pour un repas qui ne vaut que le travail d’un pauvre pêcheur, vous devriez être capable de mordre à un hameçon. Le sien. Le voilà.
Il sifflote en arrivant à bicyclette. La pédale bien douce, en harmonie avec la siffloterie. L’air serein de quelqu’un trop respectable pour être capable d’arnaquer son prochain. Mais l’arnaque va quand même commencer, mais je ne sais pas par quel bout il va me prendre. De manière étonnante, il conduit le bicycle d’une main, l’autre main tient un plateau à l’horizontal, un plateau d’échecs dont les pions sont préalablement placés comme si la partie était déjà engagée. Oui , il s’agit d’un cờ tướng, jeu d’échecs vietnamien. Il pose l’échiquier déjà composé sur le banc. D’un oeil, l’équilibre de la table, pour ne pas tout renverser en garant son bicycle. Il ne faut surtout pas avoir à replacer les pions « comme il faut » car évidemment ca fait suspect ! De l’autre déjà l’oeil du maître. Maitre des échecs, maitre de la situation, maitre de l’arnaque. Et puis, c’est comme un serpent qui veut hypnotiser sa proie. L’oeil inquisiteur, mélange d’inquiétude tout de même devant un client potentiel qui n’a pas encore déclaré son intention d’achat, et de compassion vis-à-vis d’un semblable qu’il va pourtant mettre à mort. Un zeste d’humanisme pour un reste d’humanité. Il faut dire qu’il possède une certaine élégance naturelle ce bonhomme.
Lorsqu’il posa la table d’échec sur le banc, ses gestes étaient tellement précis qu’ils ressemblaient à une danse. C’est un peu comme si c’était fait par un serveur de grand restaurant du temps de Sacha Guitry servant la table du Major Thomson. Le grand style. Il me dévisagea. Un large sourire, un peu carnassier tout de même. Et il attendit. Je ne le regardais même pas. Je tournais la tête paresseusement vers le jeu d’échecs déjà pipé. Je lui fis un sourire d’ange. De mon regard je lui fis comprendre qu’il prend des risques lui aussi. Ca semblait le mettre mal à l’aise. Je décidai donc de jouer le jeu, par le bluff. Du bluff pur jus car je n’ai jamais été un bon joueur d’échecs. Contre le jeu d’échecs, qui est un jeu de placement mathématique il n’y a qu’une seule manière de gagner c’est d’entrainer l’adversaire sur le terrain mouvant du poker-menteur, qui lui est un jeu essentiellement de psychologie. Il me dit : « Vous devez être sûrement un grand joueur de cờ tướng. Vous respirez le savoir, l’intellect, la classe… ».
Cà, c’est la bestiole au bout de l’hameçon. Il fit une faute en plaçant le jeu d’emblée du « bon côté »comme si je devais prendre la partie qu’il me donnait et lui gardant sa partie à lui, de son côté. Je ne dis rien. Il me souligna de plus que « mon » côté ne possède rien de moins que des pions forts, autrement bien placés. Je restai toujours silencieux. Il continua de vendre sa camelote en me montrant que « sa partie » à lui est pratiquement dans une situation désespérée. Je ne disais toujours rien, mais tout est clair. Il veut croire maintenant que je suis tenté par son discours. Allons-y donc. Je ris à haute voix d’un air entendu. Ma partie de poker démarra comme elle devait se terminer, carrément par l’annonce finale. « Tapis, dis-je ! ». En effet je lui demandai combien en tout d’argent il a dans sa poche. Ses yeux flanchèrent lorsque je lui dis de tout sortir et de mettre sur la table d’enjeux. Et de lui édicter mes règles…
« Mon vieux , je vais choisir le côté que je veux…Vous me donnez a priori les noirs, et si je décidais de prendre au contraire les blancs, car les pions faibles SONT gagnants en dépit de toute apparence ? » En l’espace d’une fraction de seconde il eut le temps de ramasser d’un geste-balai tous les pions, de les faire disparaître dans la poche haute de sa chemisette, de plier la table et de la ranger dans la poche basse de la bicyclette, de monter sur sa selle, de faire autant de mètres qu’il peut pour s’éloigner de moi…
Ah ! la hyène a eu peur. Peur que je sois vraiment fort aux échecs et que j’ai vu la martingale gagnante ! Contre le jeu d’échecs, le jeu de poker. C’est souvent comme çà, vous emmenez un joueur de tennis réputé, André Agassi par exemple, et vous le défiez à un autre jeu, au ping-pong pourquoi pas. Bien sûr que vous l’effrayez, car vous avez une chance réelle de gagner.
* * *
Le lendemain, pendant que nous dégustions nos langoustes, à la même place, à la même heure, le joueur d’échecs revint. Cette fois avec quatre acolytes. J’avoue avoir eu peur, croyant qu’il cherchait la bagarre. Il me proposa de jouer au « bất » avec sa bande. Le bất est un traditionnel jeu de cartes. Il veut donc changer de décor…
Peu importe si ce n’est pas très subtil. Très franchement je trouvais la manoeuvre de très mauvais goût. Surtout pas pendant que ma langouste se livrait à moi, juteusement, de son sublime goût iodé. Je préférais ma langouste. Il insista. Je lui balançai un billet de dix mille dong ( 50 cts d’euro) pour le faire partir, billet qui mit encore une fraction de seconde pour tomber dans la poche du minable truand. Il tint parole et s’en alla. La marchande de coquillages, dit alors quelque chose d’inaudible. Elle semblait désapprouver mon geste…
Sans doute pour elle dix mille dong était le véritable prix de toute sa cargaison à elle. Son visage éclairé s’assombrit. De ses yeux semblait dégager une tristesse indéfinissable et en même temps infinie. Peut-être un sentiment d’injustice ? Visiblement je l’ai cassée…
Je compris finalement que le joueur d’échecs avait gagné sur toute la ligne. Il fallait voir qu’il cherchait seulement à faire son chiffre d’affaires, lui aussi ! Peu importe si c’est aux cờ tướng, au bất ou à rien du tout de tout cela.
La morale n’est pas sauve, en effet, car la hyène ne se mesurait pas à moi, client ou non il s’en fout, mais à la marchande de coquillages, pardi ! D’un côté un coup de pédale douce pour empocher son du. De l’autre se lever tous les jours de bonne heure , aller à la pêche à la plongée pour chercher des langoustes, au péril de sa vie, marcher des kilomètres de soleil pour gagner la plage, trouver aléatoirement des gens qui accepteraient le risque de déguster des fruits de mer exposés à la chaleur. Voilà qui est la vraie bataille. La pêche au fond de l’océan à cent mille dông ou un coup de pédale à dix mille. Il n’y a pas besoin de comparer : d’un côté des gladiateurs en sueur, de l’autre le sportif en fauteuil. Langouste contre Jeu d’Échecs. Pur fruit d’un travail honnête contre pure muflerie." Si vous passez par Nha-Trang, aux longues plages de sable blanc et fin, qui comme le dit la chanson « là miền quê hương cát trắng »…n’oubliez pas de m’en donner des nouvelles. Ah ! Surtout, si vous le pouvez, donnez à la langouste Sa victoire. Question de morale !
http://aejjrsite.free.fr/goodmorning/gm71/gm71_LangousteEtJoueurEchecs.pdf
merci à Phan Van Trướng.
mercredi 15 avril 2009
252- Les chevaliers de la Table ronde - Ovazza
Les chevaliers de la table ronde
Maud Ovazza
Illustrations de Jean-Noël Rochut
Editions Ouest-France (1986 - 1994 - 2001)
Ce livre de 60 pages joliment illustrées reprend les histoires des chevaliers de la table ronde. Page 31 et suivantes, "Le cerf blanc et le chevalier du tombeau" raconte la chevauchée de Perceval et dans un château sa rencontre avec un "magnifique jeu d'échecs. Comme il appréciait énormément ce jeu (...) il s'assit, et décida de jouer contre lui-même..."
Version originale de cette histoire sur http://classes.bnf.fr/echecs/pedago/antho/22.htm
Revenant alors au milieu de la salle, il aperçut devant une fenêtre un échiquier d'argent pur. Les pièces d'ivoire, noires et blanches, étaient disposées dessus, en position de jeu. Attiré par leur beauté, Perceval s'approcha et les contempla longuement. Au bout d'un moment, il se mit à manipuler les pièces et en avança une. Le jeu aussitôt joua contre lui. Très étonné par cette riposte, Perceval avança une autre pièce : la même chose se reproduisit. Il prit alors place et se mit à jouer. Il fit trois parties et, par trois fois, le jeu le fit mat. Rendu furieux par sa défaite, Perceval s'écria :
– Sur la foi que je dois à Notre Seigneur, voici une bien grande merveille ! Je croyais que j'étais passé maître à ce jeu, et par trois fois ces pièces m'ont maté ! Mais que je sois maudit si cet échiquier me fait encore mat et me couvre de honte, moi ou quelque autre chevalier !
Il recueillit alors les pièces de l'échiquier dans le pan de son haubert et s'approcha de la fenêtre. Il s'apprêtait à les jeter dans la rivière qui coulait en contrebas lorsqu'une jeune fille qui se trouvait au-dessus de lui, à une fenêtre, l’interpella vivement.
– Chevalier, lui cria-t-elle, votre cœur vous fait faire un geste bien peu courtois, vous qui voulez ainsi jeter à l'eau ces pièces ! Si vous les jetez, vous ferez, sachez-le, une bien mauvaise action !
– Ma demoiselle, répliqua Perceval, si vous descendez, je vous assure que je n'en jetterai aucune.
– Je n'en ferai rien, répondit-elle, mais replacez-les sur l'échiquier et vous ferez ainsi preuve de courtoisie.
– Qu’est-ce que cela signifie, ma demoiselle ? Vous ne voulez rien faire de ce que je vous demande et vous exigez que je fasse quelque chose pour vous ! Par saint Nicolas, si vous ne descendez pas, je les jetterai !
– Seigneur chevalier, reprit la jeune fille en entendant cette réponse, replacez les pièces. Je vais descendre plutôt que de vous les voir jeter.
Perceval, tout heureux de ce qu’elle lui disait, revint vers l’échiquier et replaça les pièces. Mais elles s’y disposaient d’elles-mêmes mieux que personne n’aurait su le faire.
Robert de Boron, Merlin et Arthur, premier quart du XIIIe siècle,
traduit et présenté par Emmanuelle Baumgartner (Robert Laffont, "Bouquins", 1989) |
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vendredi 10 avril 2009
232- Le dilemme du Pelikan - Nay
Le Dilemme de Pelikan
Jean Gérard Nay
Ed. L'Harmattan, 1997
Le roman nous plonge dans un monde savant, du cerveau droit et gauche. Un club d'échecs, le 666, rue des Vosges, on y joue des simultanées, le meilleur moyen de progresser, nous dit-on, "objet d'incessantes discussions, modelaient l'intelligence et les réflexes mentaux". La vie elle même n'est-elle pas une simultanée, mener une carrière ou une vie sentimentale, des parties "à multiples entrées" qui inter-réagissent entre elles. Le jeu d'échecs s'insère dans la vie professionnelle, tout comme la vie amoureuse, et ce roman foisonne de comparaisons ou de symboles.
L'ordinateur, ce cerveau artificiel et son mode de pensée logique et froid, sans sentiments, apporta la confusion au sein du club 666 et une remise en cause de ses fondements. Le roman décrit l'arrivée de la machine et son influence. Leitmotiv, comment la battre ?
Jusqu'à cette partie où le héros de ce livre, XX dit Xavier Xantrailles, joue une partie étrange, à Richelieu (la ville carrée comme un échiquier), un homme mystérieux le bat avec une technique particulière, rien qu'avec les cavaliers, la technique du Pelikan ?, ses vies en seront bouleversées...
Une atmosphère particulière et envoûtante dans ce roman d'un auteur baigné dans les hautes fonctions, amateur du jeu d'échecs et de psychologie, à la carrière internationale.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=1945
samedi 28 mars 2009
181- Histoires d'ombres - Hervé Jaouen
Histoire d'ombres
Hervé Jaouen
né en 1946 à Quimper, un métier d'abord dans la banque, devient quelques années plus tard un écrivain à part entière, auteur à succès, des polars et plusieurs prix, mais aussi des livres sur l'Irlande, des livres jeunesse, des scénarios de films... Il a droit aussi à un article sur Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_Jaouen
"Nina, celle par qui le malheur arrive. Le héros était là pour se détendre enfin, au plaisir de la pêche à l'ombre... et voilà qu'arrive cette fille... qui rêve de tuer son vieux mari...
En fait, le jeu d'échecs est peu cité, passons sur la découverte du mot page 29 aux côtés du tennis, du Scrabble, du golf et même du touche-pipi ! Page 91, "le père et le fils Legras au salon. Ils jouaient aux échecs sur l'échiquier d'un ordinateur, un Sensory Challenger super 9... le héros propose alors une partie au fils qui se croit si fort et le ridiculise sur trois pages...
Page 114 : "Nina, la dame noire..."
Des connaissances sur la pêche au lancer au bord du Doubs, sur ce poisson qu'est l'ombre "un poisson de plus de quarante centimètres..."
Roman Histoire d'ombres sorti en 1986.
Ed. Denoël Le livre de poche n°6942 1991 pour la version présentée
Adapté pour France 2 : http://www.hervejaouen.fr/film.php
HISTOIRE D'OMBRES
Réalisateur : Denys Granier-DeferreSortie : 1988
Durée : 90 mn
Production : Hamster pour "Haute Tension" de France 2
samedi 28 février 2009
174- Après quoi court donc Lelièvre ?- Paul Dehel
Après quoi court donc Lelièvre ? Paul Dehel In Fiction n° 410, nouvelle de 17 pages, 1989.
Editions Opta. Couverture : Florence Magnin.
Est-ce donc une partie d'échecs qui se joue entre les Limitationnistes et les Elargistes ? Les uns ont eu droit d'être immortels et ne veulent pas permettre ce droit à la population entière, ce que conteste bien évidemment les autres, souvent les plus pauvres... Le héros Lelièvre a obtenu après quelque argent et épreuves à gagner ce droit, mais pour autant adhére, au fil des années qui passent, aux thèses des Elargistes. Et les Limitationnistes ne sont pas contents !- Vous ne comprenez donc pas que c'est un jeu ? Une partie d'échecs. Chacun avance ses pions. L'objectif unique de chaque camp est la destruction totale de l'autre et il n'est pas question de faire du sentiment. Mais une fois la partie terminée, on replace toutes les pièces sur l'échiquier et on recommence. Un jeu. Et vous trahissez votre camp. - Malheureusement, fit Lelièvre d'une voix lasse, ce sont des vrais hommes qui meurent dans votre jeu. Pas des pions. Des gens qu'on ne pourra plus jamais remettre sur l'échiquier...
Les nouvelles de Fiction 410 http://www.librys.fr/ys/collectif/fiction-410-5238
sur l'univers de Florence Magnin : http://www.florence-magnin.net/accueil.htm
Libellés :
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nouvelle,
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lundi 15 décembre 2008
152- Mission Alice ... Qui a tué le lapin blanc ? Sherlock Holmes
Mission Alice
Vingt et un récits choisis par Richard Comballot
Edition Mnémos, 2004
Parmi ces récits qui mitonnent Alice, son univers et son auteur à toutes les sauces oniriques, un détour de jeu d'échecs dans cette nouvelle de 17 pages
"Qui a tué le lapin blanc ? Echec à Sherlock Holmes", de Jean-Pierre Naugrette.
Et oui, dans ce récit, Sherlock Holmes joue aux échecs matant son cher ami le Docteur Watson... "et la Défense Holmes
http://www.bdfi.net/recueils/pages/mission_alice.php
lundi 1 septembre 2008
118- Peggy Sue et les fantômes T1- Le jour du chien bleu Brussolo
PEGGY SUE et les fantômes
Tome 1 : le jour du chien bleuSerge BRUSSOLO
Edition Plon - 2001
Peggy Sue, la collégienne aux lunettes magiques sent une catastrophe imminente. Elle seule sait que des êtres invisibles sont là.
Et voilà qu'un soleil bleu apparaît au-dessus de la ville.
Et le jeu d'échecs ? Nous apprenons page 40 que l'odieux professeur de mathématiques est capable de mener dix parties d'échec (pas d'S ?) en même temps, les yeux bandés. Page 43, le voilà donc en simultanée "en aveugle" contre quinze adversaires, et il gagne ! Mais tout en haut, "c'était au tour des Invisibles de bouger les pions sur l'échiquier de la terreur."
Voilà que Sonia après avoir pris un bon coup de soleil bleu apprend le jeu en 1 mn et va défier le prof !
Pas loin de la page 111, c'est au tour du chien bleu de jouer aux échecs contre le prof !
http://fanpeggysue.cowblog.fr/
samedi 23 août 2008
111- Le chasseur de daims -roman Fenimore Cooper
Le chasseur de daims
(Les aventures de BAS-DE-CUIR)
Fenimore Cooper
Ed. Hachette, bibliothèque verte, 1970, (texte abrégé)
Une des premières aventures de Bas-de-Cuir, le chasseur de daims, que les indiens ont surnommé Oeil-de-Faucon. Le lac Otsego, cerné de collines et de forêts, voit arriver Harry March et Nathaniel Bumpo, dit Bas-de-Cuir, deux aventuriers, dans les années 1740-1745. Ils retrouvent Chingachgook, un des derniers descendants de la tribu des Mohicans et élevé comme le blanc Bas-de-Cuir dans la tribu des Delaware. Ils retrouvent aussi le trappeur Tom Hunter qui vit au milieu du lac sur une petite île en compagnie de ses deux grandes filles, Judith et sa soeur Hetty.
Les Iroquois ne sont pas des gentils ! Amis des ennemis Français, ils ont fait prisonnier l'indienne Wah-Ta-Wah, la copine de Chingachgook et ils ne vont faire que embêter nos aventuriers. Le père Tom Hunter et Harry March sont faits prisonniers, Hetty à l'intelligence d'enfant pourra leur rendre visite - les indiens ne font pas de mal aux esprits simples -.
La monnaie d'échange, des pièces d'un magnifique jeu d'échecs retrouvé dans la malle aux trésors du vieux Hunter : "pièces, d'une taille exceptionnelle, d'un jeu d'échecs en ivoire exquisement sculpté. Les reines souriaient, les cavaliers caracolaient ... (page 82) ... les quatre tours placées sur des éléphants ..."
Sur Fenimore Cooper http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_02_Biog_Americans/nm_10_02_cooper_jf.htm
La saga BD "Bas-de-Cuir" http://www.bedetheque.com/serie-1136-BD-Saga-de-Bas-De-Cuir-(La).html#4940
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vendredi 8 août 2008
40- La nuit de l'araignée - BD de Flanders, Stoquart, Follet
La nuit de l'araignée - Série Edmund Bell
- Collection Détective 18 Ed Lefrancq - 1988
J. Flanders - j Stoquart - R. Follet
Ecosse, ambiance Fantômes et Détectives, Pubs et araignées...
le jeune détective fait le guet aux abords du château d'Angelo Peruto, pour ne pas s'endormir il prend son échiquier de poche et problèmes d'échecs, est-ce le Fou noir, il s'endort, les pièces d'échecs deviennent réalité, lui-même est-il le pion pourchassé sur un peu plus de quatre pages...
jeudi 7 août 2008
37- Pourquoi les baleines bleues... - BD de Moynot
Pourquoi les baleines bleues viennent-elles s'échouer sur nos rivages ?
Emmanuel MOYNOT
Ed. Dupuis - Aire libre - septembre 2006
Dans le Paris nocturne d'aujourd'hui, cynisme et amertume d'écrivains, relations étranges entre fascination et exaspération... Vision assez noire, à lire par les plus grands.
Il faut attendre la page 59 pour entendre parler de jeu d'échecs. "C'est drôle, comme on en apprend sur les gens, par leurs mouvements aux échecs. Cavalier F6, c'est vraiment une réponse de moine..." Et mat en cinq pages.
Page 68 "Il fait un parallèle avec les échecs. Il dit que je ne dois pas avoir peur de gagner..."
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