La chute de l'épervier
Lucio ATTINELLI
Ed Robert Laffont / Best-Sellers 1997
Illustration de couverture d'après des dessins de Jean-Claude Claeys
4ème de couverture. - Le roman de la mafia moderne.
Un suspense au goût inquiétant de vérité.
4ème de couverture : Au seuil du troisième millénaire, la mafia a changé de visage. C'est un gros investisseur qui, de l'Alantique à l'Oural, infiltre tous les circuits économiques de la planète. A la tête de cette reconversion, un personnage raffiné et au-delà de tout soupçon, un Palermitain diplômé des universités américaines, le Parrain des Parrains : Joe licata.
Autour de lui, les adeptes de la terreur n'ont pas tous disparu. Licata doit prendre de vitesse le plus bestial d'entre eux, son adversaire de toujours, le Sicilien Toto LaRosa, dit l'Epervier. La Rosa a fait tomber l'ancien Premier Ministre Italien Giulo Andreotti. A présent, il menace de mort policiers et magistrats. Et Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en personne. Sa féroce ambition compromet l'avenir de l'Honorable Société.
Une femme poussera Licata à mener contre lui son dernier combat. De Palerme à New-York, de Chicago à Moscou, en passant par Achkabad, la capitale du Turkménistan, l'intelligence va devoir se mesurer à la force, et l'art de la stratégie répondre à la sinistre vendetta. L'Homme qui sortira vainqueur de cet affrontement sera le Parrain de l'an 2000.
La mafia est un thème favori chez Atinelli, né en Sicile à Palerme. Il a écrit en autre Ouverture sicilienne.
Le jeu d'échecs est présent par l'intermédiaire de cette couverture, en partie aussi si l'on considère le combat entre Licata et LaRosa - manipulations et éliminations - l'échiquier du monde, mais encore ce Giuseppe Licata nommé Padrino ou encore Uncle Jo ou mieux encore The Chess Player - le joueur d'échecs, en hommage à sa patience devenue légendaire et à ses grandes qualités de stratège largement reconnues. Ainsi page 17, A vingt ans déjà, The Chess Player connaissait donc l'art - et avait le goût - des bottes secrètes. Sa stratégie serait désormais de se ménager toujours quelques coups d'avance sur l'adversaire et d'agir par surprise, quitte à endormir sa méfiance par le sacrifice d'une pièce d'importance mineure par rapport au plan préétabli. La plupart du temps, le résultat était fatal : échec et mat !
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