Cavaliers seuls
Jean RigaudEd. La Palatine, 2007
Ce gros pavé de près de huit cent pages réunit l'ensemble de l'oeuvre de fiction de Jean Rigaud. "l'auteur excelle dans les scènes de mouvement rapide et dans les ellipses (...) un labyrinthe aux détours (...) par delà les tribulations existentielles et relationnelles des personnages (...) dans un univers à triple fond ..."
Des lignes incorporant les mythes et les symboles, dont le jeu d'échecs. N'achetez pas ce livre pour ce jeu, il ne transparaît que par intemittence, ainsi :
- la couverture, certes de Jean Rigaud "Mon royaume pour un cheval" http://www.photobis.com/JEAN_RIGAUD/
- ce rôle d'exécutant, page 66, "que j'aie toujours détesté être manoeuvré, pion à qui le joueur ne doit pas d'explication"
- ou page 122 "Il est bon de tout faire pour gagner ; il est aussi nécessaire de savoir perdre avec désinvolture"
- ou page 348 "Il m'aide à disposer les pièces sur le grand échiquier ..." ET "L'échiquier" est le titre d'une sous-partie (Les chroniques de l'ordre blanc, page 341).
- et encore cette comparaison avec la poésie "Jeu d'esprit plus abstrait que les échecs..."
- Wong page 644 joue aux échecs "où il calculait des manoeuvres subtiles, assauts brusqués suivis de replis destinés à provoquer une riposte trop audacieuse qui se solderait par l'écrasement du groupe ..." Evidemment comme il joue contre lui-même les parties durent...
http://www.conte-philosophique.com/
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