La Tour, prends garde !
Paul Kinnet
Ed. Gallimard, Série noire n°2037
Pas de jeu d'échecs dans ce bouquin à moins de considérer une partie entre ces bandits investissant la Tour Montparnasse, emmenés par une jolie dame Lorena Davallo, et les préfet, commissaire, GIGN et autres pontes et sous-fifres qui veulent sauver leurs carrières et 200 otages.
Des lignes se rapportent à notre sujet : page 105 "Ce qu'il ne savait pas non plus, c'est qu'il représentait un pion important dans la partie qui allait se jouer."
Page 110 : "... ça faisait partie de son jeu : inquiéter l'adversaire, le désorienter, lui faire croire que le coup allait venir d'un côté de manière à lui faire baisser sa garde là où il comptait frapper vraiment. C'était une tactique élémentaire de joueur d'échecs..." et page 127 ..."... on vous a mis à ma disposition pour exécuter mes plans ... ça, c'est pour la stratégie. La tactique, c'est votre boulot."
Et page 174 : "Sur le papier, votre plan est superbe, mais faîtes-moi confiance : les plus beaux plans s'effondrent toujours dans l'action, et il faut toujours finir par improviser..."
Et puis ce titre bien entendu. La Tour, prends garde !, un beau titre pour un roman, David Alexander, Arrabal et donc Paul Kinnet l'ont bien compris.
Bien entendu, je ne parlerai pas de deux autres Tours, celles qui se sont effondrées un certain 11 septembre là-bas aux Etats-Unis, l'oeuvre d'un Fou, certains le disent...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire